“Ironhack a changé ma vie.” Ça aurait pu être un slogan publicitaire, mais pour moi c’est la réalité.
Il y a un an, je n’avais jamais touché une ligne de code. J’estimais que ce domaine était inaccessible pour moi, littéraire dans l’âme, libraire de métier. J’ai découvert “le code” sur un site d’autoformation en ligne, conseillé par mon frère développeur depuis quinze ans. Ce fût une révélation, et là encore je sens votre scepticisme, mais c’est vraiment comme ça que je l’ai ressenti. Environ un mois plus tard, j’ai eu la chance d’obtenir une bourse via le concours Vinted pour la formation développement web full stack à Ironhack.
J’ai choisi de suivre la formation en part-time (les mardis, jeudis soir, et le samedi), pour avoir la possibilité de m’occuper de mes deux enfants en bas-âge dans la journée. Mes collègues étaient web-marketeurs, designers, ou autre, moi mon “day job”, c’était maman. Je me souviens de moments particulièrement épiques, notamment quand je faisais mes exercices de code en allaitant ma fille.
Même en part-time, Ironhack reste un bootcamp: le programme est chargé! Le plus dur au début, c’est de “créer les connexions”. HTML/CSS et Javascript sont des langages avec leurs propres normes et leur propre logique. Les saisir aussi rapidement, surtout lorsqu’on a pas de background tech ou mathématique nécessite beaucoup de concentration. J’en ai parfois eu le vertige.
Après deux mois de formation (une semaine en full-time), quand le premier projet arrive, on se sent comme un bébé jeté dans le grand bain. Il s’agit d’implémenter un jeu dans le browser en HTML/CSS, Javascript, avec jQuery. La centaine de lignes de code que cela représente me paraît aujourd’hui, cinq mois plus tard, d’une simplicité déconcertante, preuve de ma progression.
En fait, être développeur, c’est vraiment être capable de supporter la frustration, et avoir une vraie passion pour la résolution de problèmes. On passe beaucoup de temps à chercher les solutions, et heureusement on est pas seuls (Stackoverflow est une source inépuisable de réponses, à utiliser avec précaution: je vous déconseille le copier/coller sans comprendre au préalable !). En réalité, la majorité du temps votre code ne fonctionnera pas comme vous le souhaitez, et vous passerez des heures à débugger, surtout en tant que junior. Mais on est tellement heureux quand ça marche ! Et c’est cette joie qui nous pousse à avancer dans les moments plus difficiles.
A Ironhack, j’ai appris non seulement les bases du code front-end et back-end, mais aussi les bonnes pratiques et les méthodes de gestion de projet. Mes professeurs ont su m’inculquer les qualités essentielles d’un bon développeur: ténacité, autonomie, pragmatisme, enthousiasme. Cet état d’esprit “dev”, je ne l’aurais probablement pas autant intégré aujourd’hui si j’avais suivi une formation en ligne. Ça relève vraiment de l’humain. Il n’y a rien de mieux que d’apprendre entouré par une équipe bienveillante.
Aujourd’hui je m’appuie sur tout ce que j’ai appris et vécu lors de mon passage à Ironhack pour trouver un poste de développeur web junior, et ainsi contribuer à une communauté web passionnée, inclusive et égalitaire.