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16 octobre 2023 - 7 minutes

Témoignages : pourquoi j’ai choisi l’alternance

Découvrez l'expérience d'Olympe et Maurine, étudiantes du programme Ironhack.

Manon Roux

Ironhack France

Articles by Manon

Introduction

L’alternance, un bon format pour apprendre un nouveau métier ? C’est l’avis de Maurine et d’Olympe, toutes deux diplômées en alternance en développement Web chez Ironhack. 

Issues de parcours différents (reconversion professionnelle pour Maurine et poursuite de sa formation initiale pour Olympe), elles ont toutes deux appris leur métier en un an et restent aujourd’hui dans leur entreprise d’accueil en CDI. 

Olympe a été embauchée par l’ESN parisienne au sein de laquelle elle a fait son alternance, Advanced Schema. Elle y a appris à la fois le frontend et le backend et s’y sent bien. Maurine a rejoint une start-up de la FinTech qui fait de la valorisation et de la notation pour accompagner à réaliser des levées de fonds. Elle y a découvert l’écosystème du code, une découverte passionnante pour elle. Témoignages croisés sur la formation de Ironhack en alternance.

Se reconvertir en douceur via l’alternance 

Chez Maurine et Olympe, deux parcours, deux ambiances. 

Maurine, issue d’une formation dans la culture, se heurte aux débouchés rares dans son métier, fragilisé par la crise du COVID. Employée dans un label de musique, son métier y est précaire et ne la passionne pas. Elle fait des cours pour comprendre si le développement pourrait lui plaire et bingo, c’est le cas. « Mon métier dans le label ne me correspondait pas. Le secteur devenait difficile. J’ai choisi l’alternance pour son côté pratique, car je voulais avoir de l’expérience. Je ne me sentais pas de postuler en CDI directement après une formation théorique, je préférais qu’un tuteur m’accompagne », nous explique-t-elle. 

Olympe, quant à elle, finit son école de commerce en sachant qu’elle poursuivra ses études. Formée au marketing, elle souhaite cependant approfondir ses connaissances dans le Web, dans un métier plus technique. 

Les deux jeunes femmes s’accordent sur les nombreux avantages de l’alternance, qui les ont aidées à sauter le pas d’un nouveau métier facilement : 

  • Ce sont des formations courtes, contrairement à 3 à 5 ans d’études

  • Pratiquer ce qu’on apprend nous aide à consolider nos connaissances

  • Un tuteur nous accompagne

  • C’est facile de se faire un réseau dans l’entreprise

  • L’année d’expérience nous aide à trouver du travail par la suite

  • Le fait de trouver une alternance avant le début de la formation facilite l’insertion professionnelle

  • L’employeur prend en charge les frais de formation

  • En tant qu’alternant, on a le droit à l’erreur

Olympe se souvient de son cheminement avant d’entamer la formation :

"J’ai eu un déclic en voyant mes collègues coder. Cela dit, je ne me voyais pas recommencer une formation longue qui n’allait pas forcément me plaire, j’avais besoin d’une formation pratique et droit au but. Pour elle, l’argument de la rapidité de la formation était important."

Maurine, quant à elle, a aimé l’ensemble de l’expérience :

"Apprendre en étant payée, se former avec des pros, participer à la vie de l’entreprise, constituer son réseau… J’ai trouvé dans l’alternance le format idéal pour rebondir. J’ai tout aimé. C’est un excellent format ". 

Comment trouver rapidement une entreprise d’accueil pour l’alternance ? 

Les deux jeunes femmes ont trouvé rapidement une entreprise d’accueil, via le portail de Ironhack. 

Comment Olympe et Maurine ont été embauchées en alternance 

Olympe avait déjà une certaine culture Tech, car elle avait été cheffe de projet Web.

« Ce stage de fin d’études m’a bien aidée. J’ai postulé un peu partout, en ratissant large. Je préférais l’idée d’être très créative sur du frontend, mais j’ai accepté l’idée que je ne trouverais pas directement ce genre de rôle ». 

Au bout de 3 semaines, sa recherche est fructueuse, puisque Olympe a en main trois offres compatibles avec le bootcamp. Cela dit, elle ne les accepte pas tout de suite, car elles sont sur de la gestion de projet Web et qu’elle souhaite plutôt plonger dans le développement.

«  C’est à ce moment là qu’une entreprise partenaire de Ironhack me contacte. Tout va alors très vite, car l’entreprise avait déjà recruté des UX designers via Ironhack et en était très satisfaite. Ils m’ont donc fait confiance. Même si mon poste n’était pas ce que je voulais sur le papier,mettre la data au cœur de mon métier a été très formateur. Je détestais le backend et j’ai appris à le trouver intéressant. L’important était d’apprendre ». 

L’embauche de Maurine a été d’autant plus rapide que son profil en reconversion a attiré son entreprise d’accueil.

« J’ai posté mon CV sur le site de Ironhack. Une entreprise m’a contactée et en une semaine, j’étais prise. Je n’ai postulé nulle part ! Mon CV les a intéressés car j’avais déjà une expérience professionnelle. La petite équipe que j’ai intégrée avait besoin de quelqu'un avec des codes professionnels déjà en place, pour savoir communiquer, s’intégrer, travailler en équipe », se rappelle Maurine.

Leurs meilleurs conseils pour trouver une entreprise

  • Maurine - « Faire un portfolio. C’est une vitrine puissante pour prouver ce qu’on sait faire » 

  • Olympe - « Ne surtout pas mentir sur ses compétences ou se survendre. Les recruteurs préfèrent les personnes réalistes mais qui veulent apprendre » 

  • Maurine - « Oser dire ce que vous ne savez pas encore faire »

  • Olympe - « Poster son CV sur le site de Ironhack, qui brasse beaucoup de recruteurs partenaires à la recherche d’alternants » 

  • Maurine - « Mettre en avant ses compétences transposables et ses soft skills, surtout si on a déjà travaillé auparavant »

  • Olympe - « Soigner et personnaliser ses candidatures ». 

L’alternance, une expérience professionnelle formatrice

Pour Maurine comme pour Olympe, l’alternance est particulièrement formatrice. Leur contribution compte. « Je suis dans une petite équipe, où mon rôle est important alors que je ne suis qu’alternante », explique Maurine. Aucune des tâches confiées n’est monocorde ou inutile, « on est très loin du stage photocopies ». 

Olympe, elle, doit s’accrocher au départ. « Je suis tombée dans une entreprise bienveillante qui a cru en ma capacité à apprendre rapidement et à m’intégrer dans une équipe de développeurs plus seniors. Dans mon cas, ce qui a été compliqué, c’est de m’accrocher. Tu arrives en entreprise avec l’impression qu’on te parle chinois. Tu ne sais pas encore ce qu’est une architecture, par exemple. C’est un marathon parce que tous les jours pendant plusieurs mois, tu apprends de toutes nouvelles choses. Parfois, j’avais vraiment besoin de décompresser. Pourtant, je ne me suis pas découragée et j’ai énormément appris sur le plan technique ». Formée au JavaScript, Olympe apprend rapidement le Java. De manière générale, elle peut demander à son chef d’apprendre une nouvelle compétence aussi.

Pour les deux alternantes, le programme ressemble à un grand accélérateur d’acquisition de compétences, mais dans un environnement “safe”.

« L’alternance, c’est génial pour tordre le cou au syndrôme de l’imposteur. On a un statut particulier qui nous octroie le droit de nous tromper et donc, on apprend vite », explique Maurine.

La transition entre l’alternance et le salariat 

À l’issue de leur alternance, Maurine et Olympe ont toutes les clés en main pour continuer leur apprentissage du métier de développement et l’exercer. « Il y a toujours la peur de passer d’alternante à salariée, bien sûr, confie Maurine. Mais je connais bien l’entreprise et je commence à me sentir prête », conclut-elle.

« On a toutes les armes pour démarrer une carrière de développeur. Dans mon entreprise, je suis dans un environnement apprenant et bienveillant. Je suis heureuse car j’ai un droit de regard sur les projets qu’on me confie. Mes managers sont d’accord pour continuer à me former en tant que junior. Donc, j’ai confiance en la suite », nous raconte Olympe.

Transition réussie pour les deux diplômées. Pour elles, ce qui a fait la différence, c’est surtout l’état d’esprit de l’entreprise d’accueil. Selon Olympe, « certaines entreprises recrutent des alternants pour avoir de la main d’œuvre peu chère, mais les laissent se débrouiller. Fuis les entreprises qui te disent ‘on est une grande famille’ car c’est souvent révélateur d’un management toxique. Et si tu entends ‘qu’il n’y aura personne pour relire ton code’ ou ‘tu gèreras le projet de A à Z’, sache que tu n’apprendras jamais à faire du clean code. Dans l’alternance, il faut un cadre et des seniors disponibles pour partager leurs connaissances ». Au contraire, la sienne a joué le jeu de A à Z de l’accompagnement à la formation.

« Il faut s’assurer en entretien que l’entreprise a saisi le concept de l’alternance, qui consiste à accompagner un talent dans sa montée en compétences », conclut Maurine.

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